Superficie active - Coefficient de ruissellement


La superficie active, forcément inférieure (ou égale) à la superficie totale, peut être précisée si elle est facilement calculable. Dans ce cas, le coefficient d'impermabilisation ne sera pas pris en compte, s'il est indiqué, et sera calculé. Il est égal au rapport de la superficie active et de la superficie totale.

En réalité dans le calul se fait avec la superficie active, quelque soit la manière dont elle est calculée.

La superficie active est toute partie du bassin versant étudié qui se rejettera dans le bassin tampon. Dans ce calcul, le temps de concentration n'intervient pas, puisque l'on considère que le bassin est créé pour accumuler l'eau pluviale pendant le temps ncessaire à son évacuation par le débit de fuite. En particulier les eaux infiltrées puis récuperées par un drain sont à prendre en compte.

Il est d'usage de limiter la superficie active à 90% de la superficie totale, pour tenir compte de l'évaporation, des rétentions d'eau etc. (le programme admet C=0.95 maximum). Des valeurs de C inférieures à 0.4 n'ont probablement pas beaucoup de sens, puisque cela sous-entend que seulement 40% de la pluie tombée sur le site se retrouvera dans le bassin, ce qui est fort peu probable.

Par contre la superficie du bassin lui-même sera à prendre en compte en totalité 100%. Elle sevra être indiquée dans la case prévue. Si le bassin se trouve sur l'emprise de la superficie totale, sa superficie devra être retirée de la superficie active.

Pour donner des ordres l'idée, le coefficient C devrait être compris entre 0.5 pour un lotissement à grandes parcelle, du type résidentiel, et 0.85 pour des zones industrielles comportant peu d'espaces verts.